Si tu lis cet article au lieu de rédiger ton mémoire, tu sais probablement très bien de quoi il est question. La date limite approche, le document est ouvert – mais, tout à coup, chaque autre activité paraît plus urgente que ton sujet. Et la culpabilité ? Elle est déjà assise à côté de toi.
Commencer un mémoire, ce n’est presque jamais un élan spontané. Le problème n’est pas la paresse, mais le fait de ne pas savoir par où commencer. Dans cet article, pas de leçon de productivité ni de discours culpabilisant – juste des conseils concrets, testés et approuvés par celles et ceux qui ont, eux aussi, beaucoup trop attendu pour s’y mettre.
1. Pourquoi on repousse… et pourquoi c’est normal
Personne n’aime l’admettre, mais remettre à plus tard est une stratégie bien connue des étudiant·es. Parfois, c’est la peur de se tromper. D’autres fois, c’est le syndrome de l’imposteur : « Et si je ne suis pas assez académique ? » Ou encore l’impression d’un trop-plein : trop d’infos, trop d’enjeux, pas assez de clarté. Résultat : on ne commence pas. On attend… et la page reste blanche.
Mais une bonne nouvelle : il existe des moyens concrets pour débloquer la situation. Et non, il ne s’agit pas d’avoir un plan parfait dès le départ. Il s’agit juste… de commencer quelque part.
2. Trois petits pas pour te lancer
Fractionne tes objectifs
Plutôt que de te dire « aujourd’hui je rédige l’introduction », commence par « je note cinq idées importantes à aborder ». Le simple fait d’agir, même symboliquement, crée de l’élan.
Utilise des sessions courtes
Teste la méthode Pomodoro : 25 minutes de travail concentré, cinq minutes de pause. Ça paraît basique, mais pour une tâche comme rédiger un mémoire efficacement, ça permet de contourner l’inertie initiale.
En complément, certaines applications peuvent vraiment améliorer ta concentration ou ton organisation quotidienne. Le site officiel etudiant.gouv.fr propose une sélection d’applis utiles pour la vie étudiante, allant de la prise de notes à la gestion du temps.
Coupe les distractions – vraiment
Mets ton téléphone en mode avion, ferme les onglets inutiles, choisis ta playlist avant de commencer. Crée un espace d’écriture – numérique ou physique – où rien ne vient te sortir du flot.
3. Motivation : structure, récompenses et entraide
Visualise tes progrès
Barre les tâches accomplies, note les mots écrits, fais une checklist : tout ce qui rend tes efforts visibles booste ta motivation. Le cerveau aime les signes de progression.
Écris avec d’autres
Trouve un·e ami·e ou rejoins un groupe en ligne pour écrire ensemble, même sans discuter. Le simple fait de ne pas être seul·e dans l’effort change tout.
Accorde-toi de vraies récompenses
Une série après deux heures de travail ? Un snack préféré après une session difficile ? Ces mini-récompenses t’aident à rendre l’effort plus soutenable. Ce n’est pas de la paresse, c’est de l’auto-régulation intelligente.
Apprendre à structurer ses sessions de travail, à se fixer des objectifs atteignables et à s’octroyer de vraies pauses est essentiel pour garder le cap. Cette approche rejoint l’importance d’un bon emploi du temps, abordée dans cet article sur la gestion du stress scolaire en terminale, qui reste tout aussi valable pour les étudiant·es dans le supérieur.
4. Quand rien ne fonctionne : laisse la technique t’aider
Il arrive qu’on soit simplement bloqué·e. Trop d’incertitudes, pas de structure, pas d’idée claire. Dans ces cas-là, un outil peut faire office de tremplin.
Par exemple, un générateur de plan académique peut te proposer une structure cohérente de mémoire, adaptée à ton sujet. Ce n’est pas à lui de faire le travail, mais il peut t’aider à poser les premières briques.
Une solution d’aide à la rédaction de mémoire comme StudyTexter peut également t’aider à démarrer – en générant des pistes de réflexion, en proposant des idées de problématique ou en te donnant une base à enrichir. Ce n’est pas une triche : c’est un coup de pouce pour sortir du blocage.
5. Et maintenant ? Pas besoin d’être prête… il suffit d’y aller
Tu n’as pas besoin d’avoir un plan en béton. Tu as juste besoin de faire un premier pas. Un paragraphe, une idée notée, une ressource sauvegardée – peu importe.
Si tu lis ces lignes en te disant « Je devrais écrire, mais… », alors c’est le bon moment. Ferme cet onglet, lance un minuteur de 25 minutes, écris juste une phrase ou note une idée. C’est un début.
Et si tu as vraiment du mal à démarrer, il existe aussi des outils pour t’aider à poser une base – par exemple pour t’accompagner dans l’élaboration d’un plan ou la formulation de ton sujet. Une manière simple de structurer tes idées avant de te lancer.
Ce ne sera pas parfait. Mais ce sera fait.
Et c’est déjà beaucoup.
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