CO₂ en airsoft
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Les répliques d’airsoft tirent des billes en plastique de 6mm selon 3 modes de propulsion : électrique, à ressort ou à gaz. Pour les adeptes du troisième mode, le choix du gaz propulseur n’est jamais neutre. Green Gaz, HPA et bien sûr Co2.

Plébiscité pour sa puissance, le Co2 séduit les amateurs de sensations fortes et de performances pures. Mais ce système ne va pas sans compromis. Entre usure prématurée, problèmes de surpression et impact écologique, avant d’utiliser des cartouches Co2 d’airsoft mieux vaut connaître les règles du jeu.

Pourquoi le Co2 séduit les airsofteurs ?

Le CO₂ (dioxyde de carbone comprimé) est utilisé sous forme de cartouches de 12g appelées sparclettes. Ce sont les mêmes cartouches à air comprimé utilisées par les cyclistes pour gonfler les roues de leur vélo ou de leur VTT.  Elles sont insérées dans les chargeurs ou poignées de répliques. Et dès les premières pressions sur la détente, la différence se sent.

Il existe de nombreux types de répliques d’armes fonctionnant au Co2 : pistolets à culasse fixe ou mobile, fusils à pompe, fusils de précision, voire certaines répliques longues type fusil d’assaut.

Une puissance brute et immédiate

Le principal argument du Co2, c’est sa pression supérieure à celle du Gaz. Résultat : une vélocité accrue, des tirs plus tendus, et souvent un recul plus marqué (blowback plus sec, nerveux), idéal pour les amateurs de sensations réalistes.

Cette surpuissance se traduit aussi par une meilleure régularité de tir en hiver, là où le Gaz perd beaucoup en efficacité. Le Co2 reste performant même sous les 10°C, ce qui en fait un allié fiable lors des parties hivernales.

Une autonomie intéressante

Une seule cartouche peut permettre de tirer entre 40 et 80 billes, selon les répliques et les conditions. Une performance non négligeable pour ceux qui veulent minimiser les manipulations sur le terrain et tirer un maximum de coups.

Les dérives du Co2 : à quoi faut-il faire attention ?

Mais cette puissance a un prix. Et il est mécanique, écologique et parfois réglementaire.

❌ Une usure accélérée du matériel

Le Co2 pousse parfois trop fort. Si votre réplique n’est pas conçue ou renforcée pour le supporter, vous risquez des fuites de valve, des joints explosés, un nozzle cassé ou une culasse fendue à l’usage, surtout sur les modèles fragiles.

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Même sur les modèles Co2 d’origine, l’entretien doit être régulier : graissage, nettoyage, vérification des joints. Sans quoi la fiabilité peut vite chuter.

❌ Une puissance parfois illégale

Autre souci : le contrôle des FPS. En fonction de la température, une réplique au Co2 peut dépasser les limites autorisées sur certains terrains, notamment en CQB, où les seuils sont plus bas.

Et contrairement au gaz, il est difficile de réguler finement la puissance d’une réplique Co2 sans changer tout le système (modification du nozzle, pièces internes renforcées, etc.).

❌ Un coût parfois élevé

Les cartouches Co2, (vendues en lot de 5, 10 ou 20 sparclettes) sont à usage unique et doivent être changées régulièrement. Pour un joueur intensif, cela représente un budget non négligeable sur le long terme. Elles reviennent plus cher qu’une bouteille de gaz. De plus, mal manipulées, ces cartouches peuvent fuir ou être gaspillées.

❌ Un geste anti-écolo si mal utilisé

Les cartouches Co2 sont en acier, à usage unique. Une fois vidées, elles finissent souvent à la poubelle. Or, elles peuvent être recyclées si triées correctement (dans la filière métal), mais peu de joueurs le font.

Utiliser du Co2, c’est donc aussi une responsabilité environnementale, à ne pas négliger surtout si vous jouez souvent.

Il existe bien évidemment des solutions pour éviter les désagréments du Co2.

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Bien utiliser le Co2 : nos conseils de pro

👉 1. Vérifiez la compatibilité de votre réplique
Utilisez uniquement des modèles conçus pour le Co2 ou dont les pièces ont été renforcées (culasse métal, joints haute pression, etc.).

👉 2. Testez votre réplique au chrony
Faites des mesures régulières, surtout en été. Si vous dépassez les limites autorisées sur votre terrain, mieux vaut basculer sur le gaz ou l’HPA.

👉 3. Entretenez vos joints
Utilisez de l’huile silicone (disponible en magasin spécialisé), sur les joints toriques, démontez et nettoyez régulièrement votre chargeur et valve pour éviter l’usure prématurée.

👉 4. Recyclez vos cartouches
Ne les jetez pas n’importe où. Videz-les complètement, puis mettez-les dans la poubelle de tri métal si votre commune le permet.

♻️ Bon à savoir : certaines associations ou terrains collectent les cartouches vides pour recyclage. Renseignez-vous localement pour limiter votre impact.

👉 5. Adaptez votre jeu à la saison.
En hiver, le Co2 est un allié précieux. En été, privilégiez le gaz pour éviter les risques de surpression.

Adapter sa réplique à son style de jeu, aux conditions météo et au type de cible, c’est la clé pour rester efficace, stratégique et tactique sur le terrain.

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Conclusion : Le Co2 en airsoft, le mariage de la puissance et de la prudence

Le Co2 reste un excellent choix pour ceux qui veulent de la puissance et des sensations fortes notamment sur des répliques de poing GBB ou certains fusils à verrou. Mais il ne convient ni à tous les joueurs, ni à toutes les saisons, ni à toutes les répliques.

La clé ? Savoir ce que l’on fait, adapter son matériel, et jouer intelligemment.

Faites le choix d’une réplique Co2 fiable, compatible avec votre style de jeu et votre fréquence de pratique. Le mieux reste encore de vous faire conseiller par des spécialistes.

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