Devenir dermatologue : le guide pas à pas pour maîtriser la peau

Imaginez un métier où chaque grain de beauté raconte une histoire, où l’acné n’est pas qu’une contrariété adolescente et où un simple examen peut sauver une vie en repérant un cancer précoce. Devenir dermatologue, c’est choisir d’être le détective de la peau, le chirurgien des lésions minuscules et le confident des patients qui n’osent pas toujours montrer leurs complexes. Prêt à plonger dans ce monde fascinant ?

À quoi ressemble vraiment la vie d’un dermatologue au quotidien ?

Un dermatologue, c’est d’abord un observateur hors pair. À l’œil nu ou sous dermatoscope, il décrypte les moindres variations du cuir chevelu, des ongles ou des muqueuses. Verrue banale ou mélanome suspect ? Eczéma récalcitrant ou psoriasis en poussée ? Il pose le diagnostic en quelques minutes, puis passe à l’action : crème sur mesure, laser précis ou acte chirurgical rapide pour retirer un grain de beauté douteux.

Le dermatologue a aussi son côté vénérologue : il traque les infections sexuellement transmissibles avec discrétion et efficacité. Brûlures profondes après un accident ? Il coordonne les soins en équipe. En cabinet, il voit défiler 30 à 40 patients par jour ; à l’hôpital, il forme les internes et affine des protocoles pour les pathologies plus graves. Chaque journée est un mélange de consultations chaleureuses, d’interventions minutieuses et de satisfaction quand un traitement soulage enfin un patient.

Et si la clé pour décrocher votre place en médecine résidait dans une prépa médecine à Paris ultra-efficace ? Dès le PASS ou LAS, boostez vos chances.

Les grandes étapes pour endosser la blouse de dermatologue

Le chemin est clair, mais il demande de la persévérance :

1. L’année décisive : PASS ou LAS Après un bac scientifique, vous affrontez cette première marche sélective. Biologie, chimie, physique : tout compte pour décrocher une place en médecine.
2. L’externat : cinq ans pour tout apprendre Cours magistraux le matin, stages l’après-midi. Vous touchez enfin aux patients, apprenez à reconnaître un psoriasis d’un simple eczéma et assistez à vos premiers actes chirurgicaux cutanés.
3. Les ECN : le grand oral du classement Votre note détermine si vous pourrez crier « dermatologie-vénéréologie » le jour J. Un top rang ? La porte s’ouvre.
4. L’internat : quatre ans pour devenir expert Vous alternez blocs opératoires, consultations spécialisées et gardes. Ablation de lésions, lasers, biothérapies pour les maladies auto-immunes : vous maîtrisez tout.

Au bout : la soutenance de thèse et le titre de docteur en médecine spécialisé en dermatologie. Dix ans après le bac, vous y êtes.

Et l’argent dans tout ça ?

Un dermatologue débutant touche environ 3 700 € brut par mois à l’hôpital. En libéral, l’expérience fait grimper la barre : 6 000 à 7 000 € brut par mois une fois la patientèle solide. Sans compter les actes esthétiques qui boostent les revenus.

Pourquoi ce métier ne ressemble à aucun autre ?

Parce que la peau parle. Un bouton peut révéler du stress, une plaque rouge un psoriasis, une tache un mélanome. Le dermatologue doit être à la fois clinicien, chirurgien et psychologue. Il voit des bébés, des ados complexés, des seniors inquiets. Et chaque victoire – une acné disparue, un cancer stoppé net – vaut tous les efforts.

Prêt à faire de votre passion pour la peau votre avenir ? Les facultés vous attendent, et la première marche, c’est maintenant.