Après avoir entièrement rénové le Parc des Princes à la mi-2016 et dépensé 75 millions d’euros en travaux en tous genres, le PSG a réaffirmé sa volonté d’agrandir son écrin. Mais tandis que le club de la capitale rêve d’un stade avec une capacité de 80 000 places, ce dernier est freiné dans les négociations avec la mairie de Paris.
PSG : le Parc des Princes ne peut pas accueillir plus de 55 000 places
Le Paris-Saint-Germain (PSG), club qui a remporté le championnat de Ligue 1 à huit reprises sur les dix dernières années, désespère de posséder un stade à la hauteur de ses ambitions. La capacité actuelle du Parc des Princes, portée à 48 000 places, est insuffisante pour les dirigeants qataris, lesquels désirent poursuivre les travaux d’agrandissement du stade, ou s’offrir une nouvelle enceinte.
Le hic, c’est qu’un nouvel agrandissement de l’enceinte initialement conçue par l’architecte français Robert Taillibert ne permettrait pas à Qatar Sports Investments d’atteindre les 60 000 sièges escomptés. Effectivement, le club a réalisé plusieurs études techniques et il semblerait que la capacité maximale du stade ne peut dépasser les 55 000 places, bien loin des 100 000 que compte le Spotify Camp Nou du FC Barcelone…
L’objectif du club qatari est pourtant on ne peut plus clair : les VIP représentant 50 % des revenus de billetterie, l’augmentation de la capacité du Parc des Princes est une nécessité. Et face à l’inflexibilité de la mairie de Paris, le club favori pour le titre de Ligue 1 envisagerait même de quitter le stade situé dans le seizième arrondissement de la capitale hexagonale !
Des négociations tendues entre le PSG et la mairie de Paris…
Depuis quelques mois, Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, et Anne Hidalgo, maire socialiste de la capitale, discutent autour de la cession du Parc des Princes. Car en effet, Qatar Sports Investments souhaite tout bonnement le racheter afin de se libérer des nombreuses contraintes qui se sont glissées dans le dossier. Sauf que pour Anne Hidalgo, le stade de la porte de Saint-Cloud n’est pas à vendre.
En effet, le 14 janvier dernier, l’intéressée a déclaré dans les médias : « Très clairement, le Parc des Princes n’est pas à vendre, et ne sera pas vendu. C’est une position ferme et définitive. Le stade fait partie du patrimoine des Parisiens », tout en ajoutant que la volonté de la mairie de Paris en tant que partenaire du club est « […] d’accompagner le PSG dans son envie et son besoin de rénovation, d’augmentation de la capacité et de modernisation ».
Après deux années de négociations, les possibilités qui s’offrent aux hauts décideurs qataris de faire du Parc des Princes l’une des plus grandes arènes du football mondial sont plus infimes que jamais. Aujourd’hui, Nasser Al-Khelaïfi est confronté à un sérieux dilemme, bien que l’on ait du mal à voir le club de la capitale conserver son écrin actuel. En effet, habituellement, les hommes d’affaires de Doha ne sont pas de grands adeptes des dialogues de sourds…
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